On est dedans, et en même temps dehors. Et on tourne assis sur des zèbres.
Le sol est jonché cadavres de souris jaunes fluo, qui luisent dans la pénombre, et couinent pourtant.
Je lève la tête. Dans le ciel, des nuages cotonneux balancent doucement. J’aperçois par moments qu’ils portent quelque chose.
J’entraine mon zèbre en hauteur et, parvenus au sommet d’un escalier en colimaçon plus étroit qu’une chatière, je constate que ce sont des moutons qui y dorment, pattes avant croisées sous le menton.
Et je ris. Je ris. Je ris encore.