Des zèbres et des moutons

On est dedans, et en même temps dehors. Et on tourne assis sur des zèbres.

Le sol est jonché cadavres de souris jaunes fluo, qui luisent dans la pénombre, et couinent pourtant.

Je lève la tête. Dans le ciel, des nuages cotonneux balancent doucement. J’aperçois par moments qu’ils portent quelque chose.

J’entraine mon zèbre en hauteur et, parvenus au sommet d’un escalier en colimaçon plus étroit qu’une chatière, je constate que ce sont des moutons qui y dorment, pattes avant croisées sous le menton.

Et je ris. Je ris. Je ris encore.

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s