La pièce est sombre et exiguë. Les couleurs sont fanées, j’hésite entre décoration des années soixante-dix et décor de toile de maître flamand.
Je tiens devant moi, dans la paume de ma main droite, mon crâne décharné quoiqu’encore chevelu. J’observe avec attention ma dentition et constate, horrifié, qu’une couche de tartre marron macule le haut des molaires.
Pour regarder de plus près, je retire cette partie, reste de gencive inclus, l’approche de la lumière qui vient de la fenêtre, et comprends instantanément d’où provient mon haleine fétide !