« Tu es mort » me dit le cheval vert bicéphale, avant de se brouiller jusqu’à disparaître.
Je suis allongé face au ciel sur la ligne blanche de la piste d’aéroport d’Ajaccio, me répétant en boucle cette phrase que je ne comprends pas vraiment : « tu es mort, tu es mort, tu es mort, tu es… ».
Une pollution nocturne me réveille quelques instants. Dans ce demi-sommeil, je pense que cette mort annoncée n’est au fond qu’une petite mort.
Rassuré, je me rendors.