Il est urgent que je me rase. Cette barbe est bien trop longue pour ressembler à Tintin.
Je saisis mon rasoir de barbier, celui à manche bleu et à lame longue.
C’est la cata quand je me regarde dans le miroir, un vrai carnage : de longues bandes rases strient mon crâne, comme une pelouse haute en début de tonte. Entre ces bandes, des touffes de cheveux hirsutes me font une tête de fou.
Mais je ris de ma maladresse, et plus encore lorsque je constate que je me suis coupé la tête. Décapité par erreur pour être exact.