Je marche dans un pré d’herbes hautes, jaunies par le soleil brûlant d’été. A mes côtés, la Joconde me parle de son dernier voyage en Espagne, et des pistoleros qui lui ont sauvé la vie alors qu’elle mendiait sur un trottoir de Dubrovnic.
Je ne comprends pas où elle veut en venir, jusqu’au moment où elle me prend la main et l’observe de son regard énigmatique. « Ta ligne de vie est pure » me dit-elle.
Je regarde cette main à six doigts, admiratif. La Joconde remet sa capuche sur la tête. Son visage disparait et, prenant sa faux, elle me tranche la main.
Je me réveille en sursaut, pleurant presque.